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l'atelier des filles

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1 septembre 2014

Ecriture, photo, dessin, massages, théâtre, oenologie, danse, chant … L'atelier des filles reprend du service !

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22 mai 2009

Atelier 23 : Marianne

Elle était jeune, belle, extravagante, insouciante, provocante, affolante. Nous allions à une soirée déguisée. Elle avait hésité : Wonder Woman ? trop ringard! Punk ? Trop hard ! Fleur ? Trop cul-cul ... Lapin ? Trop coquin ! Depuis une semaine elle se creusait la tête pour trouver LE déguisement, l'unique, l'inoubliable ... C'est devant un magasin de perruques qu'elle eut le déclic ! Le mannequin à la longue chevelure châtain aux reflets blonds lui rappela un tableau du jardin d'Eden : elle serait Eve ! Elle découpa une feuille en forme de vigne dans un joli Canson vert, mis sa perruque, se regarda dans la glace, et en fut satisfaite. En cette fin d'hiver sa peau était d'une blancheur éclatante qui contrastait avec la longue chevelure. Elle completa le tableau avec une pomme et un serpent en caoutchouc. Non, finalement, c'était trop ! La feuille de vigne suffirait ... La voilà partie, en ce mois de février, dans la nuit, avec sa feuille de vigne ses faux cheveux ... sur son scooter ! Nue dans la rue, et tellement fière de son effet !
16 avril 2009

Atelier 23 : Charlotte

Marseille
Arrivée gare st Charles
Taxi
Direction les plages, vieux port, corniche...
Et là devant mes yeux, un apollon se dresse majestueusement, nu dans la rue, on me dit "C'est le David".
Depuis ce jour là, chaque fois que je croise un homme qui me dit s'appeler David, un frisson irrésistible parcourt mon dos et une chaleur inexpliquée s'empare de moi !


J'avais bien pris mon sac, mis mes chaussures, fait mes tresses mais là, dehors, devant tout le monde qui se retourne à mon passage, les yeux hagards, je dois bien me rendre à l'évidence : je suis nue dans la rue !
Je ne sais plus quoi faire, se mettre à courir ou ne plus bouger ?
Il y a des moments comme ça où on voudrait se cacher 10 pieds sous terre, disparaître instantanément. La honte m'envahit, la chaleur aussi, c'est intenable, insoutenable...
Une voix dans le lointain : "Dépêche toi, tu vas être en retard à l'école !"
OUF ! Me voici encore dans mon lit, ce n'était qu'un rêve, un cauchemar.
Le coeur haletant, je me lève et reprend doucement pieds, ouf personne ne m'a vu nue dans la rue !

7 avril 2009

Atelier 23 : Consigne

Nu dans la rue
4 mars 2009

Atelier 22 : Marianne

Ses genoux tremblaient un peu et elle craignit un moment de tomber, mais la sensation se dissipa et elle suivit le quai jusqu'au bâtiment des douanes. Elle n'en voyait pas la fin, de ce long mur de pierres grises bordées de briques rouges. Les fenêtres à barreaux se succédaient, mais jamais une porte lui permettant d'entrer et de mettre fin à son supplice. Elle hésitait entre accélérer et ralentir, ou même s'arrêter, et s'asseoir à même le sol, pour laisser passer la pression. Mais elle se ressaisit et garda une démarche souple, régulière, détachée et élégante. Malgré ses jolis talons qui se faufilaient dans les replis des pavés. Malgré la chaleur lourde qui semblait étouffer toute vie autour d'elle. Elle vit un homme sortir sur le pont d'un bateau, vêtu de blanc. Il était dans l'ombre de la grand voile, qui bien qu'enroulée sur la baume, apportait un espace de fraîcheur. Elle s'arrêta alors, sortit son mouchoir fin de coton, s'épongea délicatement le front, les tempes, le menton et le cou, puis se tamponna les yeux afin d'être certaine de ce qu'ils voyaient. Elle n'osait croire à ce miracle : celui qu'elle croyait mort, perdu, disparu à tout jamais, était il possible qu'il soit là, maintenant, si près d'elle, si beau, si fort, si imperturbable ? Il ne l'avait certainement pas vue, car elle n'était pas la seule à s'avancer sur ce quai. Les marins chargeaient et déchargeaient des caisses, des barriques, des sacs de toutes sortes. Des pêcheurs réparaient leurs filets. les douaniers surveillaient tout ce petit monde du coin de l'oeil. Marguerite reprit son souffle, et se mit à courir autant que possible vers ce grand voilier, vers ce grand homme penché dans ses écoutes emmêlées. Quand il relava la tête, elle n'était plus qu'à quelques mètres, il la vit se faufilant vers lui comme une enfant qui court dans un champ en essayant d'attraper les paillons. Il lui sourit. Marianne
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3 mars 2009

Atelier 22 : Charlotte

Ces genoux tremblaient un peu et elle craignit un moment de tomber, mais la sensation se dissipa et elle suivit le quai jusqu'au bâtiment des douanes.
Il était un peu moins de 23 heures, elle avait encore quelques minutes devant elle.
Souffler un peu, se ressaisir était sa priorité. Elle ralentit le pas et observa les gros bateaux amarrés à quai, il faisait doux dans cette soirée de mai et l'agencement des goélands l'apaisa.
Tout allait aller bien maintenant, porter cette valise au rendez-vous, prendre fric et c'est tout. Ne pas poser de questions, ne pas savoir ce qu'il y avait dedans était le prix de la tranquilité et de sa vie nouvelle.
Huit jours plus tôt, elle avait regardé ces même quais avec l'envie de s'y jeter, alors qu'est-ce qu'elle risquait ? Plus rien n'avait d'importance à ce moment là, le vide était partout en elle, alors ça ou autre chose, ça ou se jeter, pourquoi pas, elle avait accepté.
Le job n'était pas compliqué  et il ne fallait surtout rien chercher à savoir, ça tombait bien, elle ne voulait rien savoir, d'ailleurs elle ne voulait plus rien du tout, rien.
Aller récupérer une valise consignée à l'aéroport de Marignane, la ramener huit jours plus tard sur ces mêmes quais, 23 heures, derrière le bâtiment des douanes. Elle y était.
Tout avait été facile, si facile, si ce n'est son cerveau qui avait recommencé à fonctionner. Elle aurait de l'argent, elle aurait le droit de vivre, d'espérer à nouveau, mais qu'allait elle faire ?
Et ce cerveau à nouveau en vie réveillait la conscience endormie et inerte et se demandait ce qu'elle était en train de faire maintenant, à cette heure, sur ces quais, de quel crime se rendait-elle coupable ?
Ne pas savoir, juste avancer, ne pas parler.
Oui mais elle était réveillée maintenant, elle était à nouveau en vie et quoi faire après et comment faire après ? A présent qu'un futur existait, il interrogeait le présent. Et si il elle regardait juste un peu, et si...
Rien n'est plus terrible qu'une conscience réveillée !
Un trait de nostalgie la traversa et lui fit regretter d'être encore huit jours plus tôt, vide et en déséquilibre sur le bord de ces quais.

3 mars 2009

atelier 22 : consigne

"ses genoux tremblaient un peu et elle crignit un moment de tomber, mais la sensation se dissipa et elle suivit le quai jusqu'au bâtiment des douanes" . Ecrivez la suite ...
28 janvier 2009

atelier 21 : marianne

Rouge comme le sang des enfants innocents Blanc comme une étincelle le bout du tunnel Noir comme un peuple en exil âmes en péril
15 janvier 2009

Atelier 21 : Charlotte

Regard
Puissance du regard
Tout passe par toi
Tu ne peux tricher, ne peut te dérober
Tu dis tout
Et tant pis si ça déplait
Le cerveau te commande d'être comme ci, de faire comme ça
Mais avec toi, ça ne prend pas
Tu réponds oui oui bien sur
Mais tu restes libre
Un réservoir d'émotion
La fenêtre de l'âme
Pour qui sait regarder
Se laisser toucher
Pourra lire dans les pensées
Sans tricher
Pourra atteindre le subtil fil de cette vie là, à ce moment précis
Regard
Regarde-moi et tu sauras
Tu sauras tout, même ce que j'essaie d'ignorer
.

12 janvier 2009

atelier 21 : consigne

DSCN9451
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